Un Métier, une vie |
L’histoire de Gabriel, son parcours professionnel, ses anecdotes, ses souvenirs, depuis son premier contact avec le Chemin de Fer en 1931, ses débuts comme apprenti en 1936, jusqu’à son dernier train en 1971
Certaines nuits, et elles furent nombreuses, quand le rail est bon, charmé par la clarté lunaire, doucement bercé par le rythme saccadé des roues sur les joints alternant avec le silence des grandes longueurs, le ronronnement rassurant du diesel, que les signaux arrivent, happés par la cabine, l'oreille attentive aux moindres bruits, au timbre de la répétition des signaux, l'œil vigilant, partout à la fois, tachymètre, ampèremètres, traction ainsi que sur les manos CP et CG, des souvenirs m'assaillent, en petit nombre d'abord, puis au fur et à mesure ils fourmillent, se bousculent, me submergent, tout cela en actionnant comme un automate le dispositif de la VACMA (Veille Automatique à Contrôle de Maintien d'Appuis).
Je me revois par un matin brumeux d'octobre, le premier de l'année 1936, franchissant l'entrée principale et monumentale des ateliers de voitures de la Compagnie de l'Est à Romilly sur Seine (Aube) pour y commencer ma première journée d'une longue carrière cheminote, qui ne s'achèverait que le 1er août 1971. Ce premier jour, mon père m'avait accompagné, comme il était de rigueur et réglementaire que celui-ci me présente en personne à mon chef d'apprentissage...
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